BlackRock mise tout sur la tokenisation : « Nous ne sommes qu’au début » affirme Larry Fink
Larry Fink, PDG de BlackRock (13 000 milliards $ sous gestion), réaffirme que la tokenisation des actions, obligations et immobilier va transformer la finance. Avec 34 milliards $ d’actifs réels déjà tokenisés, BlackRock détient 34% du marché via son fonds BUIDL, et ne compte pas s’arrêter là.
ECONOMIECRYPTO
10/19/20252 min read
La tokenisation des actifs financiers n’est pas un mirage, c’est l’avenir, selon Larry Fink. Lors d’un entretien accordé à CNBC le 14 octobre 2025, le PDG de BlackRock a martelé : « Nous ne sommes qu’au début de la tokenisation de tous les actifs, de l’immobilier aux actions, en passant par les obligations ».
BlackRock qui gère plus de 13 000 milliards de dollars d’actifs, a déjà franchi ce cap technologique : son USD Institutional Digital Liquidity Fund (BUIDL), lancé en mars 2024, pèse aujourd’hui 2,8 milliards $ on-chain, soit 34% de parts de marché des treasuries tokenisés à l’échelle mondiale. BNY Mellon agit comme distributeur exclusif des « DLT Shares », véritables parts en miroir inscrites sur blockchain, tout en conservant la garde traditionnelle des titres sous-jacents.
Selon un rapport de Yellow publié en septembre 2025, le marché global des actifs réels tokenisés atteint désormais 34 milliards de dollars, en pleine explosion de 125% sur un an. Pour l’heure, les bons du Trésor demeurent la locomotive de cette révolution, mais BlackRock envisage de passer aux ETF et autres fonds cotés dès que la réglementation le permettra.
Le PDG de BlackRock souligne que la tokenisation, au-delà d’apporter une liquidité 24/7 et un règlement quasi instantané, pourrait « démocratiser l’accès aux marchés », en réduisant drastiquement les coûts et en sécurisant chaque transaction sur un registre distribué. Cependant, un obstacle persiste : l’identité numérique. Fink appelle à un standard global de vérification d’identité pour que la tokenisation atteigne son plein potentiel.
Pour BlackRock, cette stratégie s’inscrit dans un plan de long terme : « Chaque actif peut être tokenisé », a-t-il répété, en évoquant dès à présent des projets de tokenisation d’ETF actions et de biens immobiliers commerciaux. Quand la plus grande société de gestion d’actifs mise autant sur la blockchain, c’est tout le secteur financier qui doit prendre note : la tokenisation n’est plus une expérimentation, mais une révolution en marche.